Évolution du permafrost et Risques Naturels associés : confortement d’un compartiment de 450 m3 à près de 4000 m d’altitude pour la sécurisation du site de l’Aiguille du Midi. Alpes Ingé (Études et Maîtrise d’œuvre) travaille de concert avec AcroBTP (Travaux Acrobatiques en milieu difficile) pour mener à bien cette première en pleine face nord avec plus de 1000 m de vide sous les pieds…
ON EN PARLE DANS LES MÉDIAS
Montagne Leaders : Permafrost : un phénomène à surveiller de près
« Cet été, Alpes Ingé est intervenu à Chamonix, sur le site de l’Aiguille du Midi, pour des travaux de sécurisation liés à l’évolution du permafrost. Le phénomène n’est pas isolé et incite à rester vigilant. »
France 3 Région : Repenser la façon d’aménager la montagne
« Au-delà des frontières françaises, c’est tout l’arc alpin qui doit faire face à la montée des températures qui fragilise les montagnes. « Il va falloir être plus vigilant que dans les années 80. La haute montagne change et il faut s’adapter » assure Ludovic Ravanel, chercheur au CNRS. Les scientifiques s’accordent sur la nécessité de trouver des solutions durables pour continuer à vivre avec la montagne de manière totalement sécurisée. (…) Selon Ivan Brunet, ingénieur géotechnicien Alpes-Ingé, il existe différentes possibilités de construction innovantes : les constructions sur vide sanitaire « pour créer un vent entre le bâtiment et la couche active, pour éviter d’avoir un impact du bâtiment sur cette couche active. » Ou encore « faire des pieux pour fonder le bâtiment sur des couches profondes qui ne sont pas affectées par cette variation de permafrost. »
Le Dauphiné : Refuges, remontées mécaniques : les dégâts du dégel du permafrost
« Avec la hausse des températures, le sol toujours gelé sur lequel reposent quelque 947 équipements dans les Alpes françaises, remontées mécaniques, refuges, dispositifs de sécurisation contre les avalanches ou pylônes EDF, se dégrade rapidement. Une étude menée par le géomorphologue Pierre Allain Duvillard, chercheur aux laboratoires EDYTEM (Université de Savoie) et Pacte (Grenoble), recense 148 infrastructures ou éléments exposés à un risque important de déstabilisation, le dégel entrainant une fracturation de la roche. (…)Panorama de Chamonix aux Deux Alpes et à Saint-Christophe en Oisans en passant par Val Thorens ou Tignes où les cabinets géotechniques isérois ALPES INGE et SAGE opèrent. À lire par ailleurs en dernière page du Dauphiné libéré de ce jeudi 12 septembre. »
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Le Dauphiné : chalets, remontées mécaniques... 148 installations bientôt démontées ?
« Construits entre 2 600 et 4 300 mètres, ces remontées mécaniques ou refuges reposant sur un sol cimenté par la glace, sont sous haute surveillance. Vulnérables à la hausse des températures et au dégel, certains sont confortés, d’autres déplacés. Et à l’avenir démontés?(…)En quelques années, le nombre de jours où la température est positive à 3 842m est en nette hausse, indique Ivan Brunet, ingénieur géotechnicien du cabinet Alpes Ingé, basé à Saint-Vincent de Mercuze (Isère) qui, depuis 2004, veille à la stabilité de la gare d’arrivée d’un appareil qui propulse chaque année un demi-million de visiteurs.»